L'entretien et les examens avec votre ophtalmologiste sont la clé de voûte pour bien comprendre les explications et faciliter la détermination
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La Clinique de la Vision Paris - Visya dispose d'un département ultra moderne et complet destiné à une toute une série d’évaluations médicales pré-opératoires.
En savoir plusLes tests
Le bilan d’investigations permet plusieurs tests dressant la faisabilité de l’intervention. L’opération n’est possible que si elle n’expose pas à un risque évitable. Les résultats conduisent à la sélection de la technique la plus pertinente.
En savoir plusL’explication en direct
Comprendre les enjeux est crucial. L'information directe par le chirurgien éclaire la décision.
En savoir plusFAQ
En savoir plusLa consultation oculaire est spécialisée en chirurgie des yeux
Elle est réalisée par le chirurgien ophtalmologiste et son assistant orthoptiste, le plus souvent en même temps. La consultation demande entre 30 et 60 minutes.
Les investigations sont le socle de la décision.
Le parcours de prise en décision suppose un entretien avec l’équipe chirurgicale pour bien cerner les motivations, les conditions de vie et les souhaits du patient ; un bilan détaillé préalable est crucial et s'effectue avec des tests et dispositifs que l'on ne trouve très souvent que dans les centres laser.
Les démarches successives de mesures de la vision sont personnalisées et accompagnées d'examens oculaires spécifiques.
Comment se préparer à cette analyse des yeux ?
Il est nécessaire d’enlever les lentilles de contact au moins 3 jours pour les lentilles souples et 2 à 3 semaines pour les rigides ou flexibles. Apporter les anciennes ordonnances et tout élément médical pouvant être utile. La dilatation avec des gouttes n'est plus systématique.
Tous les tests sont indolores, non invasifs et dénués de radiations. La décision en chirurgie réfractive exige de la rigueur et de la minutie.
Comment s'effectue la prise de décision ?
Chaque élément du diagnostic possède un rôle dans la chaîne d’arguments qui dira si le patient est éligible ou si, au contraire, le risque est élevé et qu’il est préférable de s’abstenir. Souvent un choix doit être effectué parmi les méthodes de façon à sélectionner la plus pertinente pour chaque candidat. Le chirurgien explique les avantages et inconvénients de chaque technique.
Les tests
Ces examens sont conduits par nos chirurgiens et des orthoptistes et permettent de donner une opinion fondée et un conseil avisé aux candidats à la chirurgie réfractive.
- La mesure de la réfraction
- L'examen du fond de l'œil
- Les cornéo-topographies
- La pachymétrie
- La pupillométrie
- L'aberrométrie
- Le comptage cellulaire endothélial
- Les mesures de viscosité, élasticité et pression intra oculaire
- L’évaluation de la transparence
- Les OCT de cornée et de rétine
- L’équilibre oculomoteur
- La sécrétion lacrymale
- L'OQAS
- La pupillométrie
- La biométrie
- …
L’explication en direct
Notre équipe pratique un ensemble d’investigations destiné à bien cerner non seulement à évaluer la conformité des yeux pour l’opération mais aussi les attentes du patient, son environnement social et professionnel, ses activités sportives ou de détente.
Le chirurgien rassemble toutes les données et s’entretient avec le candidat. Les questions appellent des réponses éclairées et compréhensibles. Une fois l’option thérapeutique choisie elle est expliquée avec ses bénéfices, ses résultats, ses avantages et ses aléas. Un document d’information écrit conclue les explications orales. Un devis obligatoire accompagne le dossier. Tous les détails sont passés en revue. Parfois l’intervention est déconseillée et alors des conseils alternatifs sont exposés.
L’étape suivante est la réflexion personnelle. Le délai importe peu, chacun prend le temps qui lui convient, à la fois pour se déterminer, que pour attendre une date propice et un moment financier favorable. C’est l’heure où l’on pèse ses motivations, ses aspirations au vu des informations reçues.
Le chirurgien demeure disponible après la visite. Posez lui des questions complémentaires au moyen du mail ou d’autres canaux.
La prise du rendez-vous opératoire est simple. Il suffit de contacter le chirurgien et de choisir avec lui une date dans son agenda.
Les fiches d'informations de la Société Française d'Ophtalmologie
Les sociétés scientifiques éditent des textes d'informations destinés aux candidats à l'opération. Elles seront systématiquement distribuées par le chirurgien ou l'établissement. Elles permettent de préparer la décision et de parfaire la compréhension de l'acte réfractif prévu. En cliquant sur le lien https://www.sfo.asso.fr/grand-public/obligation-dinformation vous aurez accès aux fiches de la Société Française d'Ophtalmologie.
Foire Aux Questions
Oui, le laser corrige définitivement la vue de loin des troubles de la vue courants. Le défaut ne revient pas ou alors de façon minime. L'arrivée de la presbytie ne modifie que la vision de près.
Oui, surtout s'il existe des variations récentes notables, notamment chez les jeunes, il est préférable d'attendre une année de stabilité. Mais si les variations sont faibles (pour tout âge), c'est faisable car souvent la prescription est un peu sous-évaluée volontairement chez le myope.
Le séjour au bloc opératoire est d'environ 15 à 20 minutes en Lasik et moitié moins de temps en PKR. La durée d'intervention du laser est de 3 à 30 secondes, selon la méthode et l'appareil utilisés.
Les lentilles souples doivent être retirées au moins 48 heures avant l'intervention. Les lentilles flexibles (dures) doivent être retirées au moins 3 semaines avant car ces dernières modifient la forme de la cornée.
Un examen aura lieu dans les jours suivant l'intervention. Des gouttes antibiotique, anti-inflammatoire et des larmes artificielles seront à instiller durant quelques jours.
Dans les heures qui suivent, vous pourriez ressentir un picotement, avec possible sensation de grain de sable, majorée par le clignement des paupières. L'œil pourra être légèrement rouge et larmoyant. Cependant cette sensation s'atténuera dans les 24/48 heures. Il est possible d'observer certains effets secondaires après l'intervention, comme une sensation de sécheresse oculaire, un picotement ou des halos nocturnes (anneaux) flous autour des sources lumineuses (phares, etc...), voire un léger dédoublement.
Ces effets secondaires sont normaux et ils tendent à disparaître dans les jours suivants ou, pour certains d'entre eux, dans les semaines qui suivent l'intervention.
Il est conseillé de demander un accompagnant pour le départ de la Clinique.
Selon le mode opératoire, la vision de près peut être altérée durant quelques jours. Au-delà de 40 ans, un temps d'adaptation peut en effet être observé et parfois s'accompagner d'une aide optique en vision de près.
Sauf cas particulier, cette intervention s'adresse aux patients de plus de 18 ans, dont la réfraction (myopie, hypermétropie, astigmatisme) est stable.
Il n'existe pas de limite d'âge supérieur.
Il est impossible de certifier que la myopie est stabilisée pour un individu donné. On demande simplement le port d'une correction optique similaire depuis un an.
Il n'y a pas d'hospitalisation en chirurgie réfractive. Vous passerez en moyenne 1 heure à la Clinique, l'intervention n'excédant pas 30 minutes.
Dans tous les cas, ne portez plus vos lentilles quelques jours auparavant et suivez le protocole remis par votre chirurgien : prescriptions préopératoires (collyres) à démarrer dans les délais. Et le jour de l'opération : ni maquillage ni parfum, lavage ou rasage de la barbe et aucune consommation de produits excitants.
Ne pas oublier d'instiller les gouttes d'antibiotique, anti-inflammatoire et lubrifiant comme indiqué sur l'ordonnance, ne plus porter de correction optique sur l'œil traité, se protéger quelques jours avec des lunettes de soleil.
Oui, du côté le plus faible. En ce qui concerne le meilleur œil, il ne sera opéré que si la limitation visuelle de l'œil le moins performant est minime.
Merci de consulter la grille tarifaire des frais Clinique sur notre site. Un devis vous sera communiqué par votre chirurgien lors de la consultation. Mais seul l'examen préopératoire déterminera le type de méthode, le devis n'est donc possible qu'après cette investigation. Les honoraires des chirurgiens sont libres.
La chirurgie réfractive ne figure pas sur la liste des actes remboursés (hors nomenclature). Il ne sera donc pas possible de vous délivrer une feuille de soins, ni de bordereau détaillé (uniquement devis et facture acquittée). Mais certaines mutuelles prennent en charge une partie de l'opération, n'hésitez pas à adresser les devis et factures à la vôtre.
Des ajustements sont nécessaires dans seulement 1 à 5 % des cas, en fonction de l'amétropie préopératoire. Ils sont pratiqués quelques mois après le premier traitement.
Les résultats de ces interventions sont le plus souvent définitifs, avec un délai de stabilisation variable selon le degré d'amétropie préopératoire et du type d'intervention choisie. La stabilisation est atteinte entre 1 et 6 mois. Cependant une myopie peut toujours évoluer, surtout chez le sujet jeune ou le fort myope. De plus, après 45 ans, la presbytie progresse et peut nécessiter une correction complémentaire pour la vision de près.
Elles peuvent être temporaires (jeune de moins de 18 ans, myopie rapidement évolutive, affection oculaire aiguë...) ou définitives (maladie cornéenne, inflammatoire, troubles de la cicatrisation...).
Le traitement de la myopie repose sur l'aplatissement du centre de la cornée et de l'hypermétropie sur le bombement du centre de la cornée. La correction de l'astigmatisme consiste à bomber le méridien le plus plat et à aplatir le plus bombé.
Aucune, une simple analgésie locale à l'aide de collyre est suffisante. Un tranquillisant est parfois prescrit avant l'intervention (ou une séance de Sophrologie préopératoire), pour mieux gérer le stress et les sensations durant l'intervention.
Aucune douleur n'est ressentie durant le traitement, quelle que soit la technique utilisée. Mais après un laser de surface, un phénomène douloureux peut survenir, qui n'excédera pas les 2-4 jours. Le Lasik est indolore mais peut générer un larmoiement et une photophobie gênante dans les premières heures.
Heureusement non, il faut travailler le lendemain sauf si métier à risques (pilote, cantonnier...), mais des jours de congés peuvent être prévus, notamment pour la PKR qui est très sensible les trois premiers jours.
Plus la myopie est élevée, plus il faut amincir la cornée pour la corriger. La cornée ayant une épaisseur limitée, le degré de myopie corrigé par laser Excimer est lui aussi limité.
Soulignons que toutes les complications sont exceptionnelles, mais malheureusement toujours possibles.
- L'infection : tout geste chirurgical peut favoriser une infection dans les suites. En effet, quelles que soient les précautions chirurgicales prises au niveau de l'aseptie, il faut savoir que les germes parfois très virulents font partie de notre environnement immédiat. Cependant, les antibiotiques à notre disposition sont efficaces et l'intervention Excimer est une chirurgie oculaire externe, sans pénétration dans l'œil à proprement parler.
Aussi si une infection se produisait, elle serait superficielle et le plus souvent contrôlable par antibiothérapie. Cependant, il est recommandé d'être extrêmement vigilant dans les premiers jours qui suivent l'intervention. Il est bien entendu, recommandé d'éviter toute activité majorant le risque d'infection, telles que la natation en piscine, la moto, l'équitation, etc... pendant 5-6 jours après l'intervention.
- Panne de l'appareil : malheureusement comme tout matériel mécanique, le laser est susceptible de tomber en panne. Dans ce cas, il faut savoir que même si l'appareil tombait en panne pendant l'intervention, cette dernière pourrait être complétée et terminée dans les jours qui suivent la première intervention et ce dans les mêmes conditions de sécurité et avec les mêmes chances d'excellent résultat.
- Ce qui est le plus fréquent ce sont les cicatrisations non conformes : par excès, insuffisance ou irrégularité.
Le laser est piloté par un ordinateur, qui est lui-même programmé par le Chirurgien. Une programmation satisfaisante sur un laser correctement entretenu et maintenu - et surtout un programme personnalisé - sont des gages de sécurité. À la Clinique de la Vision, tous les appareils sont de dernière génération et quotidiennement testés.
Bien que ce ne soit jamais arrivé en France, c'est exceptionnellement possible. Cependant, une opacification de la cornée superficielle, voire même une infection de l'intérieur de l'œil pourrait entraîner une baisse de l'acuité visuelle. Cela doit inciter à la plus grande prudence, non seulement au plan de l'asepsie mais surtout au niveau des suites opératoires : vous devez être extrêmement vigilant(e), notamment en cas de symptôme anormal et contacter votre chirurgien en cas de doute.
En dehors de cette hypothèse heureusement très peu plausible, la capacité visuelle réduite ne dure généralement que quelques jours.
Et il faut rappeler que la chirurgie réfractive est sûre et s'accompagne de taux très élevés de succès opératoires.
Le risque pour chaque œil est heureusement très faible. Le risque pour les deux yeux est donc doublement faible. Vous pouvez sans problème vous faire opérer des deux yeux le même jour (comme 95% des patients) ou à quelques jours d'intervalle.
Les avantages d'avoir les deux yeux opérés dans la même séance sont les suivants : réduction du stress chirurgical, moins de déplacement pour vous et surtout, moins de décalage entre les deux yeux (AB / BB).
En effet, après une intervention de chirurgie réfractive, il est plus souvent très difficile de supporter des lunettes avec un seul verre correcteur, l'autre ne portant qu'un verre neutre : l'image qui se forme au niveau du cerveau, dans ces cas-là, une taille différente à droite et à gauche et la superposition de l'image (appelée fusion) se fera difficilement, avec dans la plupart des cas une vision double.
Aussi après une chirurgie réfractive d'un seul œil, la vision sera pendant quelques temps monoculaire et le patient choisira soit l'œil opéré sans correction, soit l'œil non opéré avec correction. La majorité des patients préfère être opéré des deux yeux à la fois pour optimiser les résultats de ces opérations. Sinon, un délai de quelques jours est suffisant entre les deux opérations. La solution idéale est de pouvoir porter une lentille de contact sur l'œil non opéré en attendant que ce dernier soit opéré dans le cas où le choix se porterait sur l'intervention en différer du deuxième œil.
Cette intervention dite "à bascule" (un œil pour la vision de près, un œil pour la vision de loin) a pour avantage de permettre au patient presbyte de ne plus porter de lunettes dans la vie courante. L'inconvénient majeur est la suppression de la vision binoculaire, utile pour la vision des distances.
La chirurgie de la myopie (-3 Dioptries) ne crée pas la presbytie mais peut la révéler. En effet, le patient myope peut lire sans lunettes de près, quel que soit son âge.
Cependant, s'il est presbyte, il a besoin de retirer ses lunettes pour voir de près.
Après l'intervention par laser, le sujet de plus de 45 ans aura parfois besoin de porter des lunettes pour voir de près.
De plus en plus de patients presbytes peuvent bénéficier de traitements (presbyLasik, IntraCor, implants multifocaux...). Cependant, notamment chez les sujets hypermétropes, les résultats sont meilleurs que chez les myopes.
Il peut arriver que vous présentiez une myopie forte qui, associée à d'autres pathologies oculaires, limiteront votre vision après l'intervention. Dans certains cas, l'opération permet de réduire la puissance des verres correcteurs mais pas de vous donner un œil totalement performant.
Cette affection souvent fruste affaiblit la résistance de la cornée. Aussi interdit-on le Lasik et sommes-nous précautionneux avec le laser superficiel, afin d'éviter l'ectasie, qui est une déformation gênante pouvant apparaître longtemps après l'intervention.
Cela est possible, surtout chez les myopes forts, du fait des aberrations optiques (phénomènes de halo, léger dédoublement...), des amétropies résiduelles. Cependant cela est compensé par le confort apporté par l'absence de verres épais dans la vie courante. La vie sans lunettes sera possible dans certaines conditions : conduite, cinéma... Et le port de verres très fins pourra encore améliorer les performances visuelles.
Cela est souvent le cas, car du fait de l'épaisseur des verres correcteurs, des aberrations optiques sont engendrées par les lunettes, notamment lorsque l'on regarde à travers les parties latérales des verres.
De plus, les verres épais réduisent le champ visuel, ce qui ne se produit plus après la chirurgie de la myopie.
Cependant, il faut insister sur le fait que le patient dont l'acuité visuelle corrigée ne peut atteindre 10/10e a peu de chance de voir 10/10e après l'intervention.
La myopie, notamment la myopie forte, réduit les performances de la rétine, surtout en vision mésopique (avec un faible éclairage).
Cet aspect ne sera malheureusement pas amélioré avec le Laser, qui se contente de supprimer les lunettes ou les lentilles.
Des lentilles souples peuvent parfaitement être adaptées après la chirurgie, en cas de myopie résiduelle. Il est également possible, si on le désire, de porter des lentilles de couleur. Mais il est prudent d'attendre environ 3 mois avant de le faire.
Cela est possible et décevant et correspondrait à une régression majeure. La cicatrisation cornéenne a tendance à engendrer une légère régression, de l'effet du Laser qui, dans quelques rares cas, aboutit à la réapparition d'une très légère amétropie.
Les myopes, notamment les myopes forts peuvent voir leur myopie augmenter un peu avec le temps et ce, quel que soit l'âge. Cependant l'évolution de cette myopie est généralement faible.
Insistons sur le fait que cette myopisation d'un œil opéré n'atteindra jamais le degré de myopie observé avant l'intervention.
Une fois encore, en aucun cas le Laser ne peut être inefficace dans le traitement de la myopie, de l'astigmatisme, ou de l'hypermétropie.
Cependant, il peut arriver que ce traitement soit incomplet, c'est-à-dire réalisé à 90 %. Dans ce cas, il persistera une petite myopie résiduelle, que l'on pourra éventuellement retraiter.
Cependant, l'acuité visuelle sans correction sera améliorée de façon considérable.
Des effets secondaires peuvent apparaître, tels que des phénomènes de halos nocturnes, d'éblouissements, mais il s'agit là plus d'effets secondaires que d'échec. Le véritable échec serait en fait dû à une complication, fort heureusement rarissime.
À l'heure actuelle, la chirurgie cornéenne a près de 25 ans (1er cas Français en 1994).
L'amélioration technologique dans le domaine de la chirurgie de la myopie est inéluctable et constant.
La pression intraoculaire s'abaisse d'environ 5 points après amincissement cornéen. Il faut signaler au médecin que vous avez été opéré par Laser. Les méthodes d'analyse de la tête du nerf optique et les relevés du champ visuel sont des tests importants pour permettre un diagnostic.
Toutes les interventions sont possibles après un laser Excimer, dans les mêmes conditions. La cataracte est parfaitement opérable moyennant des mesures particulières.
Oui, tant qu'on le souhaite, mais attention au déséquilibre entre les deux yeux, qui peuvent engendrer une vision double, des céphalées.
L'idéal est de porter une lentille sur l'œil non traité, ou de traiter les deux yeux dans la même séance.
Les réglementations concernant les aptitudes visuelles des professions sont continuellement modifiées. Il est donc indispensable que vous vérifiez vous-même auprès des administrations concernées (armée, police, gendarmerie, marine, pompiers, SNCF, transport aérien ou routier...).
Selon la législation en vigueur, le pass vaccinal (ni tout autre certificat médical authentifié vous en dispensant) n'est actuellement pas obligatoire dans notre établissement. Mais toute suspicion d'atteinte ou tout état contact s'oppose formellement à l'intervention pour une durée variant de 5 à 17 jours suivant les cas.
La Clinique de la Vision Paris est située à proximité de nombreux parkings : Parking Q-Park France La Tour Maubourg situé 45, quai d'Orsay 75007 PARIS (440 places) / Parking non couvert de la Ville de Paris dans la contre-allée du Quai d'Orsay (80 places) / Et un peu plus loin : le parking Indigo Park Invalides, rue de Constantine 75007 Paris (600 places) et le parking Groupe Parc Etoile Parc Saint-Dominique, 133, rue Saint-Dominique 75007 Paris (1.320 places).
RER C stations Invalides ou Pont de l'Alma : 8 minutes à pied / Métros Invalides (lignes 13, 8) : 8 minutes à pied ou La Tour Maubourg (ligne 8) : 8 minutes à pied / Bus 63 : arrêt Jean Nicot - Église Américaine
et 28 : arrêt La Tour Maubourg - Saint-Dominique ou Pont des Invalides - Place de Finlande.
Pour les joindre : T. Guedj : 06 23 04 52 56 / tony.guedj@yahoo.fr. et B. Amari : 06 18 26 64 86 / orthoblk@gmail.com et https://www.doctolib.fr/
Selon la réglementation en vigueur et afin de permettre un meilleur confort des patients, l'accompagnant accompagne seulement jusqu'à l'inscription administrative, puis revient chercher le patient à la sortie. Il ne peut demeurer dans la Clinique durant l'intervention.
Laissez un message sur sa ligne téléphonique et envoyez en parallèle un mail sur son adresse mail. S’il s’agit d’une urgence médicale, allez directement soit à l'Hôpital Cochin, soit au centre national des 15/20.
En cas de nécessité, il convient en premier lieu de joindre le praticien qui vous a opéré, à son cabinet ou sur ses lignes de communication : mails, SMS. Votre praticien a l'obligation de vous informer sur la continuité des soins. Chaque chirurgien l'assure selon ses préconisations.
La Clinique de la Vision ne possède ni service d'urgence oculaire, ni permanence (physique ou téléphonique), mais reste à la disposition des patients opérés dans l'établissement, pour les mettre éventuellement en contact avec un praticien disponible, dans la limite des horaires d'ouverture.
Lorsqu’aucun lien ne peut être établi, nous vous conseillons, en cas d'urgence, de vous présenter aux urgences ophtalmologiques de l'un des deux hôpitaux cités ci-dessous (attendez-vous à une attente) :
Urgences Centre National Ophtalmologique des Quinze-Vingts
28 rue de Charenton 75012 PARIS
Entrée dans le bâtiment clinique par la Porte 9
Tél. : 01 40 02 15 20
Hôpital Cochin
Pôle ophtalmologique : bâtiment Pascal
8 rue Mechain 75014 PARIS
Tél. : 01 58 41 23 00
Problème général non oculaire : joignez votre médecin traitant et sinon le SAMU 15
Pour les frais de la Clinique (à régler le jour de l'intervention), nous acceptons un paiement étalé sur 3 mois consécutifs, dont le premier encaissement se fait le jour-même (prélèvement sur carte bancaire par Teemeo). Pour les honoraires, il faut le demander à votre chirurgien.
La Clinique ne gère que les rendez-vous de la formule Forfait. Pour les autres interventions, elles sont gérées directement par votre chirurgien : il vous faut donc joindre son secrétariat. Si vous avez oublié ses coordonnées, nous pouvons vous les communiquer.
Envoyer à votre médecin une demande écrite, avec les propres coordonnées du patient, ainsi qu'une copie d'un document d'identité légal mentionnant ces mêmes données.
Conformément au RGPD, la conservation des pièces ne dépasse pas 20 ans, ou 10 ans pour certains cas. Inutile de contacter la Clinique de la Vision, qui n'est pas habilitée à les transmettre.
Dans la plupart des cas, les investigations sont assurées par un Orthoptiste, à qui il faut remettre une prescription médicale.
On ne peut pas demander de soi-même un test. Actuellement, les rendez-vous s'obtiennent exclusivement à partir des contacts téléphoniques fournis par votre médecin.
La Clinique ne gère pas ces rendez-vous.
Les yeux sont des organes sacrés, alors les opérer peut stresser certains patients. La chirurgie réfractive est absolument indolore durant l'intervention, mais certaines peurs - bien qu'irrationnelles - peuvent parfois rendre la détermination opératoire fragile. Aussi, une séance unique (ou 2, si réservées en amont de l'intervention) de Sophrologie pré-opératoire apporte-t-elle beaucoup au patient craintif. La détente et la confiance ainsi instaurées permettent une relaxation immédiatement efficace, aidant grandement le bon déroulement de l'intervention.
Forfait 30 mn ou Premium 1 heure = Réservation sur le site de la Clinique.
Beaucoup de nos chirurgiens le font, mais dans une autre clinique. N'hésitez pas à nous demander leurs coordonnées.
Une personne n'est pas un "candidat idéal" pour le Laser réfractif si (liste non exhaustive) :
- Patient mineur avec une vision non stabilisée
- Grossesse de plus de trois mois
- Présence d'une maladie auto-immune active
- Pathologie oculaire, comme une cataracte
- Contre-indication professionnelle
- Séquelle opératoire oculaire
- Médication à risque iatrogène pour l'œil
- Sécheresse lacrymale importante
- Irréalisme de la compréhension des risques et résultats
- Absence d'examen ophtalmologique avant l'opération
Nous ne parlons ici que des images reçues sur un téléviseur au loin et non pas des écrans de proximité de type téléphone portable ou tablette :
La cornée dispose de plusieurs types de récepteurs dont certains sont extrêmement sensibles. C'est la partie la plus innervée du corps humain. Elle est extrêmement riche en nerfs divisés en 20 % de récepteurs mécaniques au toucher, de 70 % de récepteurs polymodaux sensibles à presque tout et 10 des fibres sont thermos sensibles. Dès lors, si on enlève par l'ablation de la couche superficielle ces innervations, elles sont comme "à vif" et réagissent dans le délai d'attente de la couverture active et spontanée de la nouvelle couche épithéliale post opératoire. C'est le bon équilibre entre nerfs et épithélium qui est garant d'un bon maintien de la couche superficielle de la cornée.
Il n'est pas possible de traiter les deux simultanément. En revanche, pour les sujets de moins de 53 ans, le plus simple est de traiter au laser l'œil dominant, pour obtenir une bonne vision de loin sans correction. L'œil dominé est ainsi laissé un peu myope, de façon à permettre une vision utile de près. C'est un compromis simple et utile, très apprécié des forts myopes. Cette méthode se nomme la monovision.
A partir de 43-45 ans, tous les myopes sont presbytes, même s'ils n'en sont pas toujours conscients car en levant la correction, ils arrivent à bien voir de près, quitte à s'approcher. Donc si on traite au laser, on préfère conserver un peu de myopie du coté dominé et ne faire un traitement complet de la myopie que du côté dominant, afin de procurer une bonne vision de loin. Cette méthode de monovision apporte une réponse satisfaisante jusqu'à 52-55 ans. Après, il faut assurer une compensation totale et faire un choix entre les deux distances : l'une nécessitera donc des lunettes.
L'œil est trop long ou trop cambré. L'image qui se forme devant la rétine est donc floue au loin. Un verre de lunette, une lentille, comme un implant ou encore un laser de contact sur l'œil ou un laser dans la cornée corrigent similairement, en diminuant l'excès biométrique.
Le niveau d'importance de la myopie est exprimé en dioptries, ce qui rend simple la classification. Parfois, on ajoute des critères biométriques pour classer la gravité et les risques. L'astigmatisme compte pour moitié dans l'addition de puissances.
- < -3 dioptries : myopie faible
- entre -3 et -6 dioptries : myopie moyenne
- > -6 dioptries : myopie forte
Oui elle l'est. Les enfants de parents myopes auraient ainsi plus de risques de devenir myopes que les autres. Selon une étude australienne, ce risque serait multiplié par deux dans le cas où un seul parent serait myope et par 3 à 8 si les deux parents souffrent de ce trouble visuel. Ce risque est également majoré si la myopie d’un ou des deux parents est importante.
La myopie est stabilisée lorsqu’elle a cessé d’évoluer depuis deux ans après l'âge de 22-24 ans. Certaines myopies, dites « pathologiques » ou « évolutives », peuvent évoluer bien plus longtemps et s'accompagner de défauts rétiniens, cristalliniens et autres. Ce sont le plus souvent des myopies fortes, mais elles restent minoritaires.
On parle de myopie forte lorsque la longueur de l'axe du globe oculaire dépasse 26,5 mm, soit environ 4 mm de plus que le standard. La myopie forte s'accompagne donc presque toujours d'une correction supérieure à - 5 dioptries. Attention : la myopie forte n'est pas forcément pathologique, mais la très grande majorité des myopies pathologiques surviennent sur des grandes myopies.
5 % des jeunes adultes sont myopes forts. Si un enfant de moins de 10 ans a plus de - 3 dioptries, il a alors 100 % des risques de devenir un grand myope.
La myopie pathologique associe la myopie et une ou plusieurs anomalies de l'œil en rapport avec le défaut visuel. Citons la maculopathie myopique qui touche essentiellement les globes de plus de 28 mm et de puissance correctrice supérieure à - 10 dioptries. Le vitré conserve souvent des attaches sur les vaisseaux ainsi qu'un aspect asymétrique avec fréquemment un kyste intra vitréen. Des anomalies choroïdiennes de la vascularisation sont majoritaires ce qui expose aux néo vaisseaux. Ces yeux font facilement le lit de choroidites multifocales. Enfin des anomalies morphologiques ne sont pas rares : dysversion de la papille, staphylome sclérale. Un point à bien connaître la neuropathie glaucomateuse est facilement noté chez le myope fort, elle est ardue à dépister et c'est donc le suivi longitudinal qui permet le diagnostic
- Ikuno Y. Overview of the Complications of High Myopia. Retina 2017; 37(12): 2347-51.
Puisque l’œil est plus long, la rétine est étirée, ce qui en amincit certaines parties. Avec le temps, cela peut rendre la rétine plus sensible au développement de trous ou de déchirures dans sa périphérie. Le corps vitré est modifié chez le myope et des tractions peuvent s'exercer sur la rétine en certaines zones. L’œil myope doit être examiné au moins tous les 2 ou 3 ans pour déceler les déchirures rétiniennes, les décollements et la dégénérescence maculaire myope, sans oublier la vérification de la pression intra oculaire. L'œil voit bien sans correction mais conserve tous les inconvénients du risque myopique.
Une partie des mécanismes favorisant la myopie sont accessibles à des mesures visant à réduire l'évolution de la myopie. Ce sont donc surtout les enfants et adolescents qui en sont les bénéficiaires. Cette myopie pédiatrique se manifeste par un gain myopique d'au moins -0,5 dioptrie par an.
Dans l'idéal, il est recommandé :
- de passer 11h à 14h à l'extérieur par semaine et en plein jour
- de faire des pauses régulières durant la lecture
- de lire sans position abaissée de la tête
- d'alterner vision de loin et de près
- des traitements de dilatation pupillaire conduits par un professionnel de santé
- L'atropine en collyre de 0,01 %, 0,03 % ou 0,05 % est employé
- employer de verres correcteurs utilisant des segments défocalisants multiples ou les zones asphériques (ce qui permet de réduire de moitié la croissance de la longueur axiale du globe)
- utiliser des lentilles de contact adaptées ou l'orthokératologie pour arriver à des résultats semblables
Toutes ces actions n'ont pas un effet constant, ni pérenne, mais elles sont simples et sans danger (sauf orthokératologie).
Ce sont des défauts de réfraction transitoires, dans des conditions de faible luminosité ou lorsqu’il y a un excès d’accommodation. Parfois, après un traumatisme ou une maladie comme le diabète, voire après la prise plus ou moins longue de certains médicaments.
Alors que les personnes atteintes de myopie ont une bonne vision de près mais une vision floue de loin, les personnes hypermétropes voient généralement bien de loin et de près. Mais, pour « bien voir de près », elles sont obligées de fortement activer leurs muscles oculaires, et ceci dépense de l'énergie et les fatigue rapidement. L'hypermétropie de l'adulte, si elle est peu marquée, peut ne pas nécessiter une correction permanente mais celle-ci soulage beaucoup en cas d'effort visuel.
Il existe 5 catégories de teintes pour les verres solaires, classées selon le pourcentage de lumière filtrée et l'usage préconisé :
- Catégorie 0 ➔ verre clair ou légèrement teinté, adapté à l'intérieur ou par ciel voilé.
- Catégorie 1 ➔ verre légèrement teinté, suffisant pour une luminosité solaire atténuée.
- Catégorie 2 ➔ verre moyennement teinté, pour une luminosité solaire moyenne.
- Catégorie 3 ➔ verre foncé, adapté à une forte luminosité solaire (réverbération, bord de mer, montagne...).
- Catégorie 4 ➔ verre très foncé, idéal pour une luminosité extrême et en cas de forte réverbération (glaciers, activités nautiques...). Attention, ils sont interdits pour la conduite.
Gris : restitution fidèle des couleurs, conseillés pour la conduite. Conseillé pour l'hypermétrope
Bruns : améliorent les contrastes et offrent une bonne protection pour les yeux. Conseillé pour le myope
Verts : protègent les yeux contre l’éblouissement
Jaunes ou oranges : améliorent la visibilité des contrastes (faible luminosité, brouillard...). Conseillé pour la route
Bleus ou violets : apportent style et protection (ensoleillement modéré...).
Roses ou rouges : aspect esthétique mais déconseillé en faible luminosité
Cet adage, jamais prouvé, vient d'obtenir une réponse en ce sens. Dans une série asiatique, scientifiquement conduite, il a été montré que les grands myopes ont une tendance dépressive et anxieuse pus marquée. Le fait d'avoir une pathologie associée comme un strabisme renforce cette inclinaison. Le support principal demeure la mauvaise vision bien plus que tout autre facteur. Mais ceci doit être pris en considération lors de la prise en charge des enfants et adolescents grands myopes.
L'œil peut être à la fois myope et astigmate. La myopie est le résultat d’un œil trop long, alors que l’astigmatisme est un défaut visuel qui résulte d’une déformation de la cornée. Il est donc possible de cumuler ces deux défauts de vision. A plus de 45 ans, la presbytie apparaît chez tout le monde, myope ou pas, opéré ou non. La presbytie est due à une perte d'élasticité du cristallin liée à l'âge, elle s'associe à n'importe quel défaut optique.
La stabilisation des myopies standards intervient à la fin de la croissance, schématiquement entre 20 et 22 ans. Il existe de nombreuses variations : certaines myopies sont stables à 18 ans et d'autres seulement à 24. C'est pourquoi on adopte comme règle d'avoir un an sans changement pour parler de stabilité.
Il a été démontré, sur une population caucasienne âgée de plus de 28 ans, que la myopie pouvait augmenter spontanément de plus d'une demi dioptrie chez 37,8 % des sujets, ce n'est pas rien.
Les myopies pathologiques et iatrogènes sont des cas à part.
Lee, S. S. Y., Lingham, G., Sanfilippo, P. G., Hammond, C. J., Saw, S. M., Guggenheim, J. A., … & Mackey, D. A. (2022). Incidence and Progression of Myopia in Early Adulthood. JAMA ophthalmology.
Pas forcément. Même un jour nuageux convient. C'est mieux que la lumière artificielle à l'intérieur; une intensité de 2 000 à 5 000 lux semble le seuil pour procurer un effet ce qui correspond avec celle que l'on constate habituellement à l'extérieur: 10 000-13 0000 lux (contre moins de 2 000 à l'intérieur).
Oui, il est fortement conseillé de porter des lunettes avec verres anti UV, surtout dans les régions où l'exposition à ces rayons est forte.
Sankaridurg, P.R. and B.A. Holden, Practical applications to modify and control the development of ametropia. Eye (Lond), 2014. 28(2): p. 134-141.
Oui par les aliments et nutriments riches en Omega 3, mais il existe de nombreuses molécules, dans le cadre général des Omega. Certaines ont été identifiées comme favorisant la freination de la myopie. Nous sommes encore au début des déductions thérapeutiques.
Les auteurs ont démontré que l'apport quotidien d'AGPI ω-3 (300 mg d'acide docosahexaénoïque [DHA] plus 60 mg d'acide eicosapentaénoïque [EPA]) atténuait significativement le développement de la myopie par privation de forme chez les cobayes et les souris, ainsi que la myopie induite par le cristallin chez les cochons d'Inde. De plus, un traitement avec du DHA ou de l'EPA a antagonisé la transdifférenciation des myofibroblastes induite par l'hypoxie dans des fibroblastes scléraux humains en culture. Chez l'homme, l'administration orale d'AGPI ω-3 a partiellement atténué les diminutions de ChBP induites par le travail proche. Par conséquent, les preuves issues de ces études animales et humaines suggèrent que les AGPI ω-3 sont des candidats potentiels et facilement disponibles pour le contrôle de la myopie.
Pan, M., Zhao, F., Xie, B., Wu, H., Zhang, S., Ye, C., … & Zhou, X. (2021). Dietary ω-3 polyunsaturated fatty acids are protective for myopia. Proceedings of the National Academy of Sciences, 118(43), e2104689118.
La meilleure vision possible se mesure en France avec l'échelle des dixièmes. La puissance correctrice est graduée en dioptries.
La myopie est signalée par un - placé devant la mesure dioptrique : c'est ainsi que la prescription optique est rédigée.
Par exemple, dans des conditions d'éclairage et de contraste de haut niveau, on peut donner une grille d'évaluation comme celle ci :
Pour 0 dioptrie, l'œil est emmétrope et l'acuité est au moins de 10/10
Pour -0,75 D, l'acuité visuelle est de 5 à 7/10
Pour -1,5 D, l'acuité visuelle est de 2 à 4/10
Pour -2,5 D, l'acuité visuelle est de 1/10
Pour -3 D, l'acuité visuelle est inferieure à 1/10
Pour -6 D, l'acuité visuelle est inférieure à 1/20
Il y a beaucoup plus de différences entre 1 et 2/10 qu'entre 9 et 10/10
10/10 n'est pas le maximum, mais une valeur déterminée à 5 m
Un examen par an est un minimum, afin d’adapter régulièrement la puissance des lunettes et/ou des lentilles. Les intervalles doivent être plus courts si la myopie est d’évolution rapide. Bien évidemment, si l'on se plaint de voir flou ou si l'on fait à l’évidence des efforts de loin en plissant les paupières, il faut consulter « à la demande ».
Dès que la myopie atteint et dépasse 1 dioptrie (-1,00 sur l’ordonnance), le port des lunettes doit être permanent. Le fait de voir flou est un cercle vicieux qui va favoriser l’augmentation de la myopie. Le fait de porter la « bonne » correction est le premier traitement « freinateur » de la myopie.
Ceci fait partie des mythes sans fondement. Une myopie stabilisée ne se réveille pas avec une grossesse. Une petite majoration de la myopie peut parfois s’observer, mais elle est presque toujours réversible avec retour au niveau antérieur de la myopie, à la fin de la grossesse et/ou de l’allaitement.
Non, une fois apparue, la myopie ne peut qu’augmenter jusqu’à ce qu’elle se stabilise. Une régression apparente, parfois à la cinquantaine, est la conséquence d’une surestimation dans le passé ou de la levée progressive d’un spasme accommodatif. A l’inverse, l’hypermétropie de l’enfant peut vraiment régresser au cours de la croissance et même ensuite, basculer sur le versant myopique.
Le choix est large, en tenant cependant compte de deux contraintes :
- Chez l’enfant, la monture doit être bien adaptée au visage, recouvrant bien ses yeux.
- Ensuite, plus la myopie est forte, plus les bords de verres sont épais. Il est donc logique de réduire la taille de la monture pour les fortes corrections, afin de diminuer et optimiser l'épaisseur des verres.
L'hypothèse la plus répandue est celle du défocus myopique en périphérie de la rétine. Cet effet peut être approché en verres de lunettes et aussi en lentilles de contact. Un autre procédé repose sur des verres multifocaux. Enfin une nouvelle idée préconise d'employer des verres abaissant la vision des contrastes. Les résultats sont à analyser avec des pincettes. En effet, d'une part la restitution des statistiques est assez artificielle si l'étude n'est pas 100 % scientifique et si elle ne comporte pas de mesure de la longueur axiale du globe oculaire.
Les fabricants sont plus ou moins prolixes. Ainsi chez Zeiss, on ne connaît pas de publications formelles sur l'efficacité. Pour Essilor, le verre Stellest dans le modèle HAL (verres avec micro-lentilles hautement asphériques) montre une réduction de 0.23 mm dans 26 % des cas. Le chiffre est plus fort avec le verre de chez Hoya: 0.34 mm, en moyenne, chez les porteurs des verres.
Rappelons que pour affirmer l'effet, il faut un recul de plus de 3 ans, ce qui en 2022 est trop tôt. Il reste à s'assurer que l'enfant asiatique possède la même réponse que l'enfant caucasien ou africain, car les études sont en très grande majorité faites avec une population chinoise.
Ce qu'il faut retenir c'est que le marketing des fabricants de verres est en avance sur les données médicales. Chaque hypothèse est explorée et le danger est quasi nul. Toutefois l'obtention de l'effet est encore faible, inconstant et non formellement prouvé.
Des recherches ont identifié une relation inverse entre la durée du sommeil et la myopie d'apparition juvénile, c'est-à-dire qu'un sommeil sous optimal entraîne une plus grande prévalence de la myopie.
Les risques de myopie étaient de 41 % inférieurs chez les sujets dormant plus de neuf heures par rapport à ceux dormant moins de cinq heures, après ajustement en fonction du sexe, de l'âge, du niveau d'éducation et du statut économique (Jee et al., 2016).
Les enfants dormant plus de sept heures ont 3,37 fois plus de risques de myopie que ceux dormant plus de neuf heures (Gong et al., 2014).
Les enfants myopes présentent une plus grande variabilité de la durée du sommeil d'une nuit à l'autre que les enfants non myopes (Ostrin et al., 2021).
Quelle quantité de sommeil devrions-nous recommander aux enfants et aux adolescents ? La U.S. National Sleep Foundation conseille les directives suivantes sur le sommeil :
- Enfants d'âge préscolaire (3 à 5 ans) : 10 à 13 heures par nuit
- Enfants d'âge scolaire (6-13 ans) : 9-11 heures par nuit
- Adolescents (14-17 ans) : 8-10 heures par nuit
D'autres facteurs de risques, liés au mode de vie qui peuvent influencer la myopie juvénile, comprennent :
- Alimentation mal équilibrée avec un apport calorique élevé, y compris un excès de glucides et des portions quotidiennes de fruits et légumes insuffisantes.
- Consommation excessive de sodas, boissons énergisantes et autres boissons sucrées et consommation d'eau insuffisante.
- Temps d'écran excessif.
- Mode de vie sédentaire avec exercice physique inadéquat et temps de jeu en plein air insuffisant.
Un comportement sédentaire et une mauvaise alimentation conduisent souvent à l'obésité. Beaucoup d'enfants et d'adolescents sont assis immobiles devant des appareils numériques presque toute la journée, avec seulement leurs doigts et leurs yeux en mouvement. Ce comportement sédentaire est incontestablement myopigène.
Pendant la petite enfance, lorsque la longueur axiale augmente rapidement, la cornée et le cristallin deviennent plus plats, déplaçant l'état de réfraction de l'œil vers l'emmétropie. L'effet de la cornée sur le développement et la progression de la myopie est évident lorsque le rapport de la longueur axiale au rayon cornéen est pris en compte.
Plusieurs études ont montré que les yeux myopes ont des puissances cornéennes moyennes supérieures à celles des yeux emmétropes ; cela peut être principalement dû au fait que de plus grandes puissances cornéennes sont un facteur de risque de myopie précoce.
L'épigénétique regroupe l'évaluation des paramètres de modulations de l'expression des gènes, sans influencer la mutation de l'ADN. On peut ainsi citer les facteurs de l'alimentation, le climat, le type de vie...
Nombre de ces facteurs influent sur les facteurs génétiques et autres. Le plus connu des paramètres épigénétiques est celui qui porte sur un faible composant d'une séquence d'ADN. Ce taux de méthylation d'un segment d'ADN influerait sur la genèse de la myopie.
Non bien au contraire, cette vidéo de rugbyman nous le prouve :
https://www.youtube.com/watch?v=e14rreQzFYQ&ab_channel=VISYA-CliniquedelaVision
En revanche, il est déconseillé de pratiquer des sports extrêmes ou de combat dans les 3 semaines suivant une intervention réfractive par Lasik, afin de ne pas prendre le risque de déplacer le volet.
Oui c'est vrai. A partir de 43-45 ans, tous les myopes sont presbytes mais ils n'en sont pas toujours conscients car en levant la correction, ils arrivent à voir bien de près, quitte à s 'approcher. Donc si on traite au laser, on préfère conserver un peu de myopie du coté dominé et ne faire un traitement complet de la myopie que du côté dominant, afin de procurer une bonne vision de loin. Cette méthode de monovision apporte une réponse satisfaisante jusqu'à 52-55 ans. Après, il faut assurer une compensation totale et faire un choix entre les deux distances : l'une nécessitera des lunettes.
Une étude chinoise montre que dormir tard est un facteur de risque pour la prévalence, le développement et la progression de la myopie chez les enfants des écoles primaires chinoises urbaines. Les auteurs estiment que dormir tard pourrait suggérer davantage d'activités myopigènes nocturnes, une plus grande exposition à un éclairage sous-optimal et éventuellement un rythme circadien altéré. La relation entre l'environnement intérieur, les activités et le rythme circadien avec la myopie est complexe, et les résultats de l'étude actuelle indiquent l'importance d'une enquête plus approfondie dans ce domaine.
Liu, X. N., Naduvilath, T. J., Wang, J., Xiong, S., He, X., Xu, X., & Sankaridurg, P. R. (2020). Sleeping late is a risk factor for myopia development amongst school-aged children in China. Scientific reports, 10(1), 1-11.
Une étude (Cochrane) récente, importante et complète conclut ainsi : « les lunettes filtrant la lumière bleue pourraient ne pas être en mesure d'atténuer les symptômes de fatigue oculaire . En nous fondant sur les meilleures données disponibles, il n'y a probablement pas ou peu d'effets attribuables à la filtration de la lumière bleue sur la correction de l'acuité visuelle et les effets potentiels sur la qualité du sommeil restent à déterminer. »
Dernière modification le : 25/04/2022